jeudi 10 avril 2014

Il est arrivé.

Elle me colle encore aux doigts à l’instant où je t’écris.
Mes cheveux n’en sont pas sortis indemnes.
C’est un peu ma faute me diras-tu, j’aurais dû les attacher.
Qu’importe, je ne regrette ton fondant ;
Et remercierai  le vent, qui en se baladant, a rendu ce moment comme une histoire que j’aime.

Prise par ce bel instant, je glissai un stylo entre mes doigts collés et tout en continuant à te dévorer, je notai, non pas sans peine, cet instant poème.

Toi le doux soleil que j’ai tant attendu, lorsque froid qui sème me faisait rentrer en peine.
En Sonnant le printemps, tu m'as donné envie de gouter,
Une première et dernière fois, avant mon départ,
Du début à la fin, à ce cadeau sucré.

...

Mais lorsque l’écœurement du trop-plein me prit en bouche,
J'avalai les dernières couches avec davantage de désir.
Car je ne sais quand je te reverrai, toi la tire d’érable, à ce croisement doré.

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