dimanche 27 avril 2014

Prince du temps

Ce matin, à midi
J’ai embrassé racines,
Pousses de la nuit.

Quand l’envie de sortir
Enfilai mes chaussures,
Trop petites, elles étaient devenues.

Désormais je marcherai pieds nus.

Le vent venu
La neige fondue
L’eau appela mon cœur.
Pour que bourgeon, pousse une fleur.

dimanche 13 avril 2014

Arc-en-ciel

Je te regarde à l’intérieur de ce petit flacon.
Le temps d’un moment je sens la chaleur
Qui en réchauffant ton cœur
A libérer l’odeur éthérique de ta puissance magique.
Curieuse, je te débouchonne.
Je ferme les yeux.
Quel secret vas-tu me révéler ?

Des pieds qui pétillent, de la chaleur qui circule et des sensations.
Une grande respiration et un mélange d’émotions vient traduire ce petit trésor.

Subtile énergie colorée offre nous ta résonance.  
J’écouterais dans le silence le message de ta guidance.
L’intuition que tu réveilles à l’odeur de ta présence.
Un plaisir pour mes sens.
Équilibre mon essence,
Ciel à la terre de mes racines.
Tu partages ta sagesse et nettoie mon abîme.

Une surprise à chaque inspiration.
Tantôt caresse, tantôt gourmandise
Parfois même tu me déranges.
Tu déplaces mon confort
Et me rééquilibres non sans effort.
Tu te glisses et puis tisses le lien,
Celui qui me ramène toujours un peu plus vers l’Être que je suis vraiment.

jeudi 10 avril 2014

Il est arrivé.

Elle me colle encore aux doigts à l’instant où je t’écris.
Mes cheveux n’en sont pas sortis indemnes.
C’est un peu ma faute me diras-tu, j’aurais dû les attacher.
Qu’importe, je ne regrette ton fondant ;
Et remercierai  le vent, qui en se baladant, a rendu ce moment comme une histoire que j’aime.

Prise par ce bel instant, je glissai un stylo entre mes doigts collés et tout en continuant à te dévorer, je notai, non pas sans peine, cet instant poème.

Toi le doux soleil que j’ai tant attendu, lorsque froid qui sème me faisait rentrer en peine.
En Sonnant le printemps, tu m'as donné envie de gouter,
Une première et dernière fois, avant mon départ,
Du début à la fin, à ce cadeau sucré.

...

Mais lorsque l’écœurement du trop-plein me prit en bouche,
J'avalai les dernières couches avec davantage de désir.
Car je ne sais quand je te reverrai, toi la tire d’érable, à ce croisement doré.