Elle me colle encore aux doigts à l’instant où je t’écris.
Mes cheveux
n’en sont pas sortis indemnes.
C’est un peu ma faute me diras-tu, j’aurais dû
les attacher.
Qu’importe, je ne regrette ton fondant ;
Et remercierai le vent, qui en se baladant, a rendu ce moment comme une histoire que j’aime.
Prise par ce bel instant, je glissai un stylo entre mes doigts collés
et tout en continuant à te dévorer, je notai, non pas sans peine, cet instant
poème.
Toi le doux soleil que j’ai tant attendu, lorsque froid qui sème me
faisait rentrer en peine.
En Sonnant le printemps, tu m'as donné envie de gouter,
Une première et dernière fois, avant mon départ,
Du début à la fin, à ce cadeau
sucré.
...
Mais lorsque l’écœurement du trop-plein me prit en bouche,
J'avalai les dernières couches avec davantage de désir.
Car je ne sais quand je te reverrai, toi la tire d’érable, à ce
croisement doré.