jeudi 6 juin 2013

Quand sonne la vie


A ta porte
Raison de croire qu’il en va ainsi.
Oh, quelle jolie rencontre.

Ce matin  sauvage et solitaire, je m’enfermais dans le tiroir du virtuel,
Quand soudain, il m’est apparu.

Tu m’as toujours dis de me méfier des inconnus,
Mais je le connaissais déjà depuis fort longtemps.
Alors je lui ai ouvert mon cœur.
Était-ce une erreur ?

Ah, comme il pleuvait dehors,
Mais, comme la lumière éclairait le chemin.
Je n’ai pas pris peur,
Pourtant lorsqu’il est parti,
J’ai vu que cette lueur n’était pas que le reflet de mon désir.

Ah, comme j’aurai aimé que tu m’en dises davantage.
Peu importe, le temps d’un instant je t’ai retrouvé.

mardi 4 juin 2013

Kouzen



Bon. Cousin. Là, c’est le moment de me dire quelque chose.
C’est vrai quoi. Je suis herboriste. J’aime la Terre, tout comme toi ; tu pourrais quand même me soutenir.

A peine ai-je fini de formuler mon souhait, qu’il s’approche de moi.
Il me salut en serrant mes mains dans les siennes.
A ma surprise, il me demande de me lever de ma chaise. Puis, approche sa bouche à mon oreille pour un glisser un message incompréhensible. Karma, à ses côtés, me fait la traduction. Il te dit : « Ne te décourage pas. Tien bon. Ne te décourage pas. ».
Je me rassois. Je le regarde s’éloigner. Je sens mes yeux se remplir de larme. Comment a-t-il su ? Est-ce une coïncidence ? 

Quelques minutes plus tard, il revient vers nous pour vendre les fruits et légumes de sa récolte. C’est l’heure du marché. Il faut que je lui achète un.
Je l’aime bien cousin. Il semble fort sympathique muni de sa sacoche et de son chapeau de paille.
Il me propose soudainement un énorme ananas. Parfait, j’accepte. Je lui tends 5 dollars. C’est qu’il ne rigole pas avec l’argent cousin. Il essaie toujours de marchander.
Je brandis fièrement mon dû puis le glisse discrètement entre les pieds de ma chaise. Il ne faudrait pas que quelqu’un me le prenne.  Ah, sacré cousin tout de même !