jeudi 28 février 2013

Je me rappelle,

Je me rappelle le jour où tu m’as donné son livre.
Ces quelques pages reliées sous le nom de l’indignation.
Je me suis demandée comment un si petit livre pouvait susciter autant d’intérêt et d’admiration.
Une demi-heure plus tard, la dernière page tournée, je sentais naître en moi la révolution.
Le cœur serré et le souffle court, je tournais en rond dans le salon.
Oui, indignée j’étais et cela depuis longtemps déjà, mais une grande question me turlupinait :
Comment faire naître chez chaque individu, le désir de s’unir pour construire les passerelles du changement ?
Un an plus tard, je n’avais toujours pas trouvé réponse mais je n’étais plus seule à me poser cette interrogation.
Sur la place de l’Université-du-Québec, dans le quartier Saint-Roch, je ressentais de nouveau cette vibration qui m’avait tant émue, ce sentiment indescriptible qui traversa mon corps et me mit en ébullition. Un léger sourire au coin de mes lèvres, les yeux rivés dans les nuages, je me sentais vouée à vivre ce grand tourment.
Je remarquai que mes poings étaient fermés sur une peau moite pétillante d’énergie. J’ouvris alors mes mains pour les tendre face au sol bétonné. Je le transperçai pour ressentir les profondeurs de la Terre. Maintenant j’étais en parfaite connexion.
A ce moment, ton regard croisa le mien et je pus lire la même force combattante qui m’habitait : La résonance de l’Espoir.  

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Combiens de tu as-tu dans ta vie? ^^

Anonyme a dit…

Nous sommes des aveugles dans une boite, inconscient de l’existence même d'une porte de sortie.
Pour ceux qui ont décidé d'ouvrir les yeux, il reste une grande différence entre connaitre le chemin et arpenter le chemin.

Mes yeux sont ouvert mais la lumière reste éteinte...