lundi 1 octobre 2012

Kinder Bueno et Expresso

Face à la vitre, j'observe les gouttes s'infiltrées dans la terre goudronnée de la Capitale.
Le vent bat son plein et marque l'avancée de l’automne vers un hiver qui s'annonce glacé.

Je laisse ma cure de désintoxication le temps de déguster cette fine gaufrette enrobée de chocolat et fondante par son fourrage noisette.
Je trempe, un à un, chaque succulent carrée dans mon expresso corsé à la française.
Je ne peux que penser à toi et à tous les souvenirs que nous avons partagé.

Vite, il me faut un papier, je ressens le besoin de t'écrire.
Je déniche, au fond de mon sac, l'addition de mes premières pattes carbonara du Québec pour te glisser ces quelques mots.Quatorze dollars sans les taxes pour un plat riquiqui et sans jaune d'oeuf. C'est mieux que rien mais ce n'est pas suffisant. Je recherche toujours un plus de ta saveur.

Aujourd'hui c'est décidé, je te rendrai visite en Décembre.
Je donnerai cher pour te retrouver.
Ma place d'immigré "sans papier" commence à me peser et les plantes sacrées ne peuvent rien y changer.

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