vendredi 26 octobre 2012

Quand on parle du loup, on envoie le...


...bout, assise sur la chaise de ma table de cuisine. Stupéfaction. Quelle beauté. Quel miracle de la nature.
J'espère vraiment que jamais ils ne se soigneront ces arcs-en-ciel...

De ma fenêtre, je ne peux résister à le voir de plus près.

Et soudain, il grandit, déploie ses ailes vers un ciel de plus en plus bleu.

Le voilà, il est. Tout simplement.

Assise de nouveau sur ma chaise, je ne peux le quitter des yeux.

N'acceptons pas l'inacceptable: Un racisme banalisé par la classe politique


Moi des conneries pareil ça me donne le goût de t’écrire.

Mais je m’inquiète avant tout pour toi et tous ces français étiquetés qui vont devoir porter le croissant de lune ou l’arc en ciel, si les paroles de Jean François Copé et de sa gagne de rigolos continuent à être bues comme la parole de dieu ou tout simplement acceptées par ceux et celles qui ont décidé de ne pas être concernés.
Il me paraît loin le temps où nous descendions dans la rue pour manifester contre papi Le Pen et voter à défaut Chirac. Ne disions nous pas : "A bas les stéréotypes et Oui au droit de vivre son orientation sexuelle, religieuse ou éthique dans le respect et la dignité."
Aujourd’hui, Marine ne pense qu’à récupérer les électeurs de l’Ump, ses compatriotes ! Et la Gauche, s’il en existe encore une, semble impuissante et incapable d’impulser le changement nécessaire à la survie de l’espèce humaine.

Que tu sois noir, blanc ou jaune, si tu es musulman, rom ou juif, ton chemin est tout tracé : Tu subiras la discrimination à l'embauche et partout ailleurs. Tes camps seront détruits. Tes cimetières profanés.
Expulsion et rapatriement vers un pays que tu ne choisiras pas. Et si tu es lesbienne, gay, bisexuel ou transgenre ? Et bien c’est pas pareil, rassure toi, tu es juste malade et on va te soigner.
En attendant tout accès à la boulangerie est refusé aux islamistes mangeurs de pains au chocolat ! 

Fichier:Theosophicalseal.svg
Le sceau de la Théosophie. Pour se nourrir de la différence...
  Ton vrai ennemi se n'est pas ton voisin mais toi (ou cette homme invisible que l'on nomme la bourse...hihi)

vendredi 19 octobre 2012

La lumière

Nuit noire fraîchement rythmée aux sons électromagnétiques

J’appelle au cœur de ma paume,
Familière odeur d’épices sucrées.

Sous la lueur de ton ombre,
Je me métaphore.
Formes passagères fredonnent la légèreté.

Ciel à pied
Terre à tête
Je salive la faim,
Du musicien qui parle.
Par ton jeu perd à l’arme.
Je divague et réclame.

Impétueuse créature
Abonde tes molécules que je fonde
En corps à corps,
Vibratoire.

samedi 13 octobre 2012

Li. Compressée

Des fois tu te réveilles et tu as un roman de pensées dans ta tête.
Tu as vu défiler toute ta vie et tous tes rêves.
Lisa H. Journaliste romancière, en voyage perdu vers la profondeur de l'éveil.
Tu as l'idée de faire un récit sur Louis et sa sœur rigide, l'immensité du petit et sur le ...euh... Quoi encore déjà?
J'aimerais bien qu'une machine virtuelle tape les lignes qui défilent lors de mes nuits écrivaines;
sinon après elles se jettent dans mon subconscient et moi ça m'angoisse.


vendredi 12 octobre 2012

Berceuse automnale

Il fait froid le chauffage a lâché.

De la glace commence à teindre les carreaux de la cuisine.
Je regarde la nuit s’éteindre dans l’espoir de voir naître le soleil.
Les couvertures empilées sur mon corps me maintiennent éveillée.
Je me plonge dans un sommeil imaginé.
La lune me chantonne les notes d’une guitare que je n’ai plus.
Doucement je murmure, Loup m’entends-tu ?

Un apartheid

Elle en avait marre de ce vieux fauteuil blanc sali par la poussière.

Il lui fallait quelque chose de nouveau à la couleur vif.
Du sang neuf.
Tiens, se dit elle.
Et si je me tranchais les veines.




lundi 1 octobre 2012

Kinder Bueno et Expresso

Face à la vitre, j'observe les gouttes s'infiltrées dans la terre goudronnée de la Capitale.
Le vent bat son plein et marque l'avancée de l’automne vers un hiver qui s'annonce glacé.

Je laisse ma cure de désintoxication le temps de déguster cette fine gaufrette enrobée de chocolat et fondante par son fourrage noisette.
Je trempe, un à un, chaque succulent carrée dans mon expresso corsé à la française.
Je ne peux que penser à toi et à tous les souvenirs que nous avons partagé.

Vite, il me faut un papier, je ressens le besoin de t'écrire.
Je déniche, au fond de mon sac, l'addition de mes premières pattes carbonara du Québec pour te glisser ces quelques mots.Quatorze dollars sans les taxes pour un plat riquiqui et sans jaune d'oeuf. C'est mieux que rien mais ce n'est pas suffisant. Je recherche toujours un plus de ta saveur.

Aujourd'hui c'est décidé, je te rendrai visite en Décembre.
Je donnerai cher pour te retrouver.
Ma place d'immigré "sans papier" commence à me peser et les plantes sacrées ne peuvent rien y changer.