vendredi 30 mars 2012

Dans la nature...




La pluie danse sur les fenêtres de Lourszazul.


Les arbres semblent silencieux.
Les bouleaux sont encore dénudés tandis que les épineux du nord portent fièrement leurs manteaux quatre saisons.

La highway se fraye un passage au milieu de cette étendue sauvage comme pour me laisser passer.

Parfois d’immenses blocs de pierre se dressent autour de nous. De nouvelles palettes de couleurs teintent le décor, allant du rose au rouge, du gris au noir, en passant par le blanc et le jaune.

 
Soudain, frayeur, un épais brouillard vient s’imposer. Obscurité nuageuse sur les sillons de la route vallonnée.
Cette épreuve passée, de nouveau mes yeux peuvent s’évader.

 

Du bleu à perte de vue se dresse enfin devant moi. Le lac supérieur, tant attendu, entre en scène.
Heure après heure, je resterais à ses côtés.

 
  

Puis souffle le vent...

Le Lac Supérieur est immense, tellement, qu'il fait des vagues et a des marées...

Corde de pêcheur ou petit être sablé ?











 Et brille le soleil...









Bâton magique sur  plume et coquillage nous protège 
Lorsque chante l' harmonie...



Huit heures en sa compagnie pour traverser l’Ontario dans l'amour et l'admiration..

mercredi 28 mars 2012

Avez-vous déjà vu un mouton se faire épiler?

Ce matin, un agneau est né. Il a des difficultés à accéder aux mamelles de sa maman qui est emmêlée dans ses nœuds. C'est le début du printemps et il est temps de passer à la toilette!


Aïe ma tête, tu me fais mal!
 

Sous mon manteau, je suis tout nu.
Oh comme c'est beau....

C'est du sport une sheep épilation, à droite et à gauche, et vas-y que je te retourne et te tourne!

Non je ne veux pas regarder!
Bébé Lamb pleure, il a faim.


Cool, maintenant ma maman me ressemble!
 

Un thé à l'Ortie pour fêter le printemps et cette nouvelle naissance!

mardi 20 mars 2012

Entre moutons et moutons…


Neuf seaux de graines à remplir.
Un dans chaque main, les pieds ensevelis dans la bouze, je peine à atteindre la clôture.
Et quelles sont lourdes ces bottes de pailles à empiler. Mais dans la grange, la lumière est belle. Les derniers rayons de soleil se faufilent entre les vielles planches en bois mangées par le temps. La paille devient or. Je respire ce doux parfum de campagne et me nourris de ces quelques instants féeriques.

Mangeoires nettoyées, nous voilà enfin prêts à nourrir le troupeau affamé.
Attention à ne pas se laisser coincer entre deux moutons. Max, Max ! Le Chien de la ferme vient à ma rescousse. Un léger croc derrière le mollet et me voilà libérer.
Je transpire comme jamais. Larry balance maintenant les bottes de pailles du haut de l’étable. Je rassemble le peu d’énergie qui me reste pour les porter à bout de bras.
Ça y est, le calme est revenu.
Assise sur la barrière, je regarde les moutons s’entasser les uns sur les autres pour ingérer le plus de graines possible. Mes yeux se portent sur l’horizon. Je vois au loin les quelques barrières achevées aujourd’hui. Elles permettront au troupeau de se balader librement, pour brouter à sa guise l’herbe des champs.