jeudi 13 octobre 2011

Waswanipi et l'hospitalité des habitants


Deux jours en bonne compagnie, à goûter à la tranquillité de la vie autochtone.
Goûter à la viande d’Orignal pour fêter la fin de l’excursion en canoë des jeunes chasseurs et déguster une tarte aux bluets offerte généreusement par mes hôtes, découvrir la solidarité de la communauté envers les anciens et le beau centre culturel où chaque midi les cuisinières offrent , avec sourire, un bon repas à qui est dans le besoin ou, juste, prendre le temps de marcher dans les rues du village...

Les problématiques restent cependant similaires aux autres communautés autochtones cris, isolement des habitants, problèmes d’alcool et de drogues, défaillance de l’autorité parentale, violence et petite délinquance, taux de natalité élevé chez les adolescentes de moins de 18 ans, difficultés d’apprentissage et retard scolaire, hausse des troubles de la personnalité et du comportement, taux de suicide élevé.

Le tableau peu sembler noir. Il y est pourtant teinté de blanc.
De nombreuses initiatives viennent colorer les esprits et apportent de l’espoir quant à un avenir meilleur.
Les mentalités évoluent doucement.
Laisser le temps à chacun de trouver son chemin, de se relever d’un passé douloureux et difficile, de panser ses blessures pour se réconcilier avec son prochain.
Recherche d’une nouvelle identité, résultat possible d’un équilibre entre traditions et modernité.
Le temps de la cicatrisation est long.  Il prendra plusieurs générations, mais de doux sourires se dessinent sur le visage des enfants, leurs yeux sont remplis d’espoir et portés vers l’envie de s’ouvrir à la vie…
Je garde en mémoire le premier « hello » de la main d’une petite fille autochtone au manteau rose bonbon, qui viendra, tel un rayon de soleil, sécher mes peurs face à l’inconnu des premiers jours de mon arrivée à Waskaganish.







1 commentaire:

Anonyme a dit…

bonjour lisa effectivement ton document est plein d'espoir contrairement à nos banlieues ,la chance si on peut appeler çà comme çà
c'est qu'ils sont restés sur la terre de leurs ancêtres ,cet isolement est peut-être un atout,celà leur permet de garder une solidarité riche,quand tu vois le monde dit civilisé moi je veux bien vivre avec eux bisous rê