jeudi 21 novembre 2013

Je ne sais pas toi

Je ne sais pas toi mais moi je vois,
Derrière tout ce monde,
Derrière toutes ces ombres,
Un vide profond.

Épuisante parade de cadavres démunis,
De cuisantes batailles ont fait taire le silence.
Croissante illusion et recherche de puissance,
Ont sculpté tes blessures et brûlé ton envergure.
Modelé, tu deviens cire de glace.
Tu oublies l'essentiel,
Oppression que tu mènes.
Dépression joliment cachée derrière vos sourires figés.

Et ceux qui restent,
Le moins dans le plus.
Minorité aspirée par le pouvoir du marché.
Ta différence devient une tendance,
Plagié par la télé,
Tes Expressions adulées.
Toutes les stars désormais ont calqué ton allure,
Des pantins du marché pour masquer les cassures.

Et ceux qui restent, après cette mascarade.
Ceux qui dérangent, qu'on ne peut pas faire taire.
Les indignés, les anarchistes, les précurseurs de demain.
Ceux qui font peur,
les combattants extrémistes,les religieux.
Et tous ceux qui s'attristent,
De voir,
Derrière tout ce monde,
Derrière toutes ces ombres,
Un vide profond.

Toi, qui ouvre ta gueule et qui agit un minimum.
Rempli ton âme de réelles implications.
Toi, ennemi de l’État,
Ne répond pas à la violence.
Ne t'abaisse pas à cette souffrance qu'ils ont enfoui dans la tête.
Tu dois faire face au silence,
De ton intérieur.
 
Je ne sais pas toi mais moi je me noie,
Derrière tout ce monde,
Derrière toutes ces ombres,
Ce vide profond.

mercredi 6 novembre 2013

Quand brûle le soleil et que la lune aussi

Je volerais fleur de vie
Pour ensorceler la nuit.
Pour disparaître et puis renaître.
A tes envies, à ton pari,
Ah que tu dis-tu ? Je ne t'entends plus.

Le froid s 'en est venu, laissant peser rafale.
Glace les vents et le présent me fait offrande.
Ah jolie fleur résiste encore,
Ne soit pas insolente devant tant de beauté – mon adoré.
A que dis-tu ? Je n'entends plus.

Je n'attendrai pas le moment,
Je choisirai quand il sera temps.
Jolie présage, âge dépassé,
Passer par l'orage sans passer par demain.
Quand diras-tu ? Si je me tue ?

Je préfères écouter le silence que de chanter sans vertu.
Ah quel dommage, si j'avais su,
je n'aurai pas posé mon cœur sur ta venu.