Une semaine déjà...

Alors qu'elle est le bilan? 
Mes démarches ont avancé. J'ai mon numéro de NAS (sécurité sociale), un compte en banque, et un camion réservé que j'achète officiellement le 5 septembre.
Je dors dans une superbe auberge de jeunesse familiale, située en plein cœur du plateau Mont Royal, qui, selon moi, est le plus beau quartier de Montréal; jeune et alternatif à deux pas d'un parc, qui offre la plus belle vue de la ville si l'on marche un peu.
Émerveillement quotidien, découverte de la culture québécoise et de leur gentillesse.
Véritable Melting pot où chacun est libre de se construire sa pièce du puzzle et de l'imbriquer en fonction de ses envies, de ses rencontres et de ses attentes; ici le projet est roi. Tout semble possible. Drôle de sentiment.
Est-ce l'effervescence de l'été qui donne au Montréalais cette énergie? Comme un écureuil, le Montréalais virevolte d'arbre en arbre. Surement fait-il ses réserves pour passer le rude hiver.
Mes observations sont elles justes ou est-ce simplement l'illusion du nouvel arrivant sur une terre inconnu?
Montréal libère en moi une douceur de vivre. N'est-ce pas là le principal? Juste s'ouvrir à l'instant présent et se laisser aller à la simplicité de ce moment.

Anecdote du jour, bonjour...

Il est cinq heures. J'ai une faim de loup.
Je décide d'aller me chercher un hamburger à patatipatata; il paraît qu''ici ce sont les meilleurs du district.
C'est cosy, tout est coloré. Le cuistot me donne la carte pour commander. Je comprends rien car chaque porte à un nom farfelu mais les ingrédients ne sont marqués. Après l'avoir interpelé deux trois fois pour lui demander des explications je n'arrive pas à trouver bonheur. Je me décide au hasard à commander un cheese, de peur qu'il perde patience, surtout que le buibui est blindé de monde. Résultat final, je me retrouve avec deux tranches de mie de pain grillé avec du fromage à l'intérieur. Aïe déception. Le truc ne paye pas de mine, je le mange en trois mouvement et j'ai toujours aussi faim. Tout le monde autour de moi me nargue avec le burger de mes rêves. J'interpelle un gars au hasard qui m'explique scintillement que les burgers n'apparaissent pas sur la carte. Il suffit de prendre la petite feuille au comptoir et de cocher les ingrédients que l'on souhaite manger. Rien de plus facile me dit-il avec un large sourire.
Demain c'est décidé, j'y retourne. En attendant qu'est ce que je vais bien pouvoir manger?

Le camion de Lisa

Montréal and the Street Art...

Montréal est un rayon de bonheur...

Bonjour Montréal

Samedi 20 Aout 2011, il est 16 heures, je suis dans l'avion, siège n°19 côté hublot.
Décollage réussi.admiration devant la beauté du ciel. Nous volons au dessus des nuages qui me laissent entrevoir à certains moments des îlots qui flottent sur l'océan. Lecture de magazines, des tas de magazines... Repas. Dodo. Encas. Atterrissage en douceur. Welcome to Montréal!
Service d'immigration, lettre de l'ambassade, tampons, visa, passeport.
Récupération des bagages, une demi heure d'attente, ouf mon sac!
Achat d'un pass, une heure de bus, un quart d'heure de métro, une rencontre québécoise, quinze minutes de marche, ouf l'auberge de jeunesse!
Il est trois heures du matin en France. Appel de la famille. Achat d'une bouteille d'eau. Trois page de lecture. Hop au lit. Réveil à 5h (heure canadienne) et vive le décalage horaire!
Aujourd'hui il pleut, alors je t'écris.

Il y a quelquechose que je ne t'ai pas dit...

Je pars... à l'aventure au Canada.
Quand?
Dans 6 jours ! Le 20 août 2011 exactement.
Et bien pour être franche, je ne réalise pas. Je ne sais même plus si j'ai vraiment envie.
Quitter ce que j'aime... et ceux que j'aime.
Et apprécier ce moment à vous écrire du Havre, encore une dernière fois, assise sur le bord de sa fenêtre à regarder l'horizon...
Quelle drôle d'architecture quand même. Ces immeubles mi-brique, mi-béton et le gros matou de la voisine qui peine à attraper un mulot dans la cours. Sans parler de nos fidèles goélands qui jacassent à longueur de journée pour couvrir le bruit des voitures. Le tout sur un fond musical qui se nomme Brasstronaut; c'est plutôt pas mal tu devrais écouter.
Bon tout ça pour te dire que je m'en vais et que la prochaine fois que je te parlerai ce sera de l'autre côté de l'océan.